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Compte rendu de la réunion du 24/10/17 Merlon acoustique – Aménagement de l’avenue des Oliviers

Compte rendu de la réunion du 24/10/17

Merlon acoustique – Aménagement de l’avenue des Oliviers

 

 

Etaient présents :

  • David Verhille / ECT

  • Fabrice / ECT représentant Yann Cisternino / ECT

  • Jean-Louis Donadio / Commune de Lançon-Provence

  • Christine Mortellier / Commune de Lançon-Provence

  • Bernard Mercier / CIQ Val de Sibourg

  • Olivier Stévenin / CIQ Val de Sibourg

  • Olivier Tomasi / Exploitant de la parcelle agricole

 

En l’absence d’Olivier Tomasi qui arrivera plus tard, le sujet du merlon est abordé dans un premier temps.

 

Questionné sur l’avancement des travaux par Jean-Louis Donadio, David Verhille nous informe que le merlon, tel qu’il était prévu initialement devrait être terminé pour la fin de l’année 2017.

Jean-Louis Donadio fait remarquer que les listings mensuels des apports de matériaux ne sont pas fournis régulièrement. Les derniers dataient de septembres 2016. Nous avons reçu par mail les tableaux à jour depuis (jusqu’à septembre 2017).

 

Jean-louis Donadio questionne David Verhille sur les redevances dues à la commune et non acquittées à ce jour. David Verhille explique que la commune doit lui fournir un document CERFA pour qu’il puisse procéder au règlement mais que malgré plusieurs relances, il n’a toujours pas obtenu le document concerné. Le nécessaire sera fait par la mairie.

 

La deuxième phase du projet consiste à combler l’arrière du merlon pour que le pied du merlon soit au niveau du tablier de l’autoroute et ainsi gagner en hauteur et améliorer la protection acoustique :

  • Une étude vient d’être lancée pour déterminer précisément les travaux à effectuer pour le déplacement du caniveau au bord de l’autoroute. Cette étude devrait être terminée d’ici 3 semaines et permettre de formaliser un accord avec Vinci.

  • Cette 2ème phase devrait se faire de façon transparente pour les habitants de Sibourg puisque tout se passera à l’arrière du merlon.

  • La durée de cette deuxième phase de travaux est estimée à 2 ans.

  • Le comblement commencera par l’est, au niveau du passage supérieur de l’autoroute pour se terminer par le sud, au niveau du stade.

  • Les aménagements paysagers du merlon se feront au terme de cette deuxième phase.

 

Un rapide constat sur l’efficacité de la protection acoustique est fait :

  • Il y a eu une atténuation du bruit de l’autoroute au niveau du Val de Sibourg. Le ressenti est différent selon les quartiers et les conditions atmosphériques.

  • Les brèches qui demeurent dans le merlon en limitent fortement l’efficacité :

    • Celle du pont, en cours de comblement

    • Celle du passage de la ligne électrique : il faudrait ajouter un poteau supplémentaire pour pouvoir remonter le merlon à ce niveau

    • Celle du stade qui est la plus problématique

 

Olivier Stévenin souligne que le comblement de l’arrière du merlon ne permettra pas de gagner beaucoup de hauteur au niveau du stade, l’autoroute n’étant pas très haute par rapport au terrain naturel à cet endroit.

Il rappelle que Yann Cisternino avait suggéré que les redevances dégagées par l’édification de cette 2ème phase pouvait permettre de financer un mur anti-bruit pour améliorer la protection acoustique au niveau du stade.

David Verhille confirme cette possibilité en indiquant que l’étude en cours permettra de calculer la rentabilité du projet et donc de connaître les redevances dégagées pour financer les aménagements de ce type.

Olivier Stévenin indique que le CR17 est fortement dégradé par le passage des camions. ECT répond que la plupart des camions de ses clients passent par l’autoroute et rejette la faute sur ORTEC qui a réalisé le comblement de la carrière Malfato sans avoir d’accord avec Vinci, donc avec des camions qui passaient pas la RD19 et le CR17.

 

Les questions sur l’édification du merlon étant épuisées, le sujet de l’aménagement de l’avenue des oliviers est abordé :

  • Le CIQ souhaite faire aménager une bande de terre de 6m de large, au niveau de la route, le long de l’avenue des oliviers pour y planter une haie d’oliviers. Cette largeur correspond à la frondaison d’un olivier adulte. ECT est sollicité pour réaliser ces travaux.

  • L’arrière de cette bande de terre serait aménagé comme une piste de footing, de nombreuses personnes pratiquant ce sport dans le quartier et courant actuellement en bord de route avec les risques que cela représente. Il s’agirait de faire un circuit sécurisé passant par le bord de l’avenue des Oliviers, le tour de la lagune, le bas du merlon, l’arrière du stade et la pinède, soit environ 2 kms.

  • Le chêne déjà présent pourrait être conservé après une taille de ses branches basses. Les autres arbres sans intérêt particulier (aubépine) seraient coupés.

  • La dalle de l’ancien point d’apport volontaire ainsi que le terrain vague attenant seraient supprimés et restitués à la parcelle agricole. Si la nature du sol n’est pas propice à l’exploitation de la parcelle, ECT suggère qu’une couche de terre végétale pourrait y être étalée. Cette surface compenserait au moins en partie la surface consommée par l’aménagement de l’avenue des Oliviers.

  • La zone est considérée comme faiblement inondable. Le CIQ explique avoir interrogé la commissaire enquêtrice pour le nouveau PLU à ce sujet, qui a affirmé que tant que l’aménagement ne s’oppose pas à l’écoulement des eaux, il n’y a pas de problème. Jean-Louis Donadio doit se rapprocher de Sophie Lebeau Philogène pour avoir confirmation.

  • Le CIQ a récemment découvert qu’une conduite du canal de Provence circulait justement à l’endroit prévu pour cet aménagement. Olivier Stévenin doit appeler la SCP pour avoir des précisions sur les implications de la présence du réseau du canal de Provence. Les coordonnées de la personne responsable seront transmises à la mairie pour qu’une demande officielle soit faite par la commune.

 

Olivier Tomasi nous rejoint et explique que les avaloirs réalisés lors de l’aménagement du carrefour de la boulangerie sont sous-dimensionnés, que lors de fortes pluies, ils sont saturés et que le trop plein se déverse dans le champ et le ravine fortement (des apports de terres ont été nécessaires pour restaurer la parcelle agricole à cet endroit, l’écoulement de l’eau ayant mis la roche à nu). Jean-Louis Donadio doit voir avec les services techniques s’il est possible de mettre un avaloir avec une plus grande ouverture, qui ne se bouche pas avec les feuilles mortes.

 

Olivier Stévenin ajoute que le même problème existe au niveau du chemin qui mène à la station d’épuration : lors de fortes pluies, il est raviné également et il faudrait prévoir la pose d’un avaloir lors de travaux d’aménagement de l’avenue des Oliviers.

 

A la fin de la réunion, ECT convient de tenir les participants informés des résultats de l’étude en cours pour la 2ème phase du merlon.

 

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