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Projet de M. Mille pour nos Enfants

Comme cela avait été dit lors de notre rencontre, dès le mois d’avril prochain, nous travaillerons au développement et à l’amélioration des activités périscolaires. Concertation avec notre personnel, avis des enseignants et mise en place progressive d’activités tournées principalement vers nos atouts locaux et notre patrimoine (découverte de la faune et la flore locale, histoire de la commune à travers des énigmes, des contes et autres jeux adaptés à l’âge des enfants).

L’adaptation des emplois du temps aux pics de vigilance des élèves ;

Pour m’être penché sur le sujet je tiens à vous préciser toute l’estime que j’ai pour les personnes qui essaient, encore aujourd’hui, de privilégier le rythme des enfants !

Malgré tout, comme je l’indique ci-dessus, aider l’enfant c’est aussi savoir, parfois, le faire vivre selon certains impératifs (comme nous en avons tous).

Si l’on tient compte exclusivement de leurs pics de vigilance, soit le matin et l’après-midi à partir de 15h00, nous priverions les petites sections de maternelle de toutes les activités, puisque celles-ci se feraient entre 13h30 et 15h00, ce que je refuse.

Pour ces deux raisons, nous proposerons un emploi du temps équilibré et empreint de bon sens, comme notamment le maintien de la pause méridienne entre 11h30 et 13h30.

Le coût des activités périscolaires pour les familles et la gratuité éventuelle ;

Les activités proposées seront résolument tournées vers nos atouts locaux pour 2 raisons : Proposer à nos écoliers un projet qui se voudra enrichissant et  à moindre coût par la commune afin de garantir la gratuité de ces activités. Cela se fera grâce, notamment, à la valorisation des compétences du personnel municipal.

La construction d’un projet éducatif de territoire (PEDT) tenant compte de l’ensemble des ressources locales, et associant tous les partenaires ;

Un inventaire précis de l’offre d’activités sera ainsi réalisé dans tous les domaines : art, culture, sport, activités musicales, environnement, danses, contes, histoire du village, patrimoine local, théâtre, éveil linguistique, jardinage, lecture… Nous sommes fiers et nous nous réjouissons du nombre d’associations Lançonnaises à nous avoir fait connaître leur motivation quant à leur contribution à ce grand projet.

Des ateliers pratiques, pour apprendre en s’amusant, seront proposés à nos petits écoliers pour remonter le temps  à la recherche du passé et de l’histoire de Lançon : généalogie, énigmes, dessins,  recherches … Les supports, histoires et  autres matières vues en classe seront utilisés. L’objectif est d’apporter à nos enfants une autre vision de leur lieu de vie, de leurs activités et favoriser ainsi le développement de leur autonomie.

Nous proposons d’utiliser toutes les ressources de notre commune afin d’offrir aux enfants des activités ludiques et enrichissantes en toute simplicité et à moindre coût.

Notre devoir étant de contribuer à l’épanouissement de l’enfant, garantir sa sécurité et maîtriser les dépenses qu’engage cette réforme.

Toutefois, et pour les familles qui ne souhaiteront pas inscrire leurs enfants aux activités proposées, un espace calme, sous surveillance, sera mis à leur disposition pour lire, dessiner ou étudier.

La création d’un comité de suivi de la mise en place de la réforme, auquel les parents seront associés.

A l’initiative de la Commune, dès le mois d’avril, l’ensemble des intervenants seront sollicités et associés à la mise en œuvre de ce projet.

Un comité de pilotage sera créé en vue d’encadrer l’élaboration du PEDT, il sera composé ainsi :

Représentants de parents d’élèves mais également de parents d’élèves non adhérents aux différentes fédérations. Soit environ 2 à 4 parents par école.

Un à deux enseignants par école, en incluant, si possible, le directeur d’établissement.

2 membres du personnel municipal des écoles par établissement.

Les animateurs du centre de loisirs.

Un petit conseiller municipal junior par école.

Un à deux membres du personnel travaillant aux affaires scolaires et l’élu en charge du secteur.

Adaptation des infrastructures et du matériel aux besoins des élèves

Un état des lieux de nos écoles sera effectué pour déterminer et chiffrer les dysfonctionnements et les pertes énergétiques qui coûtent cher à la commune, ainsi que les travaux d’entretien et de rénovation du matériel courant.

La sécurisation des chemins d’accès et des abords des écoles ;

Il est évident que la sécurité aux abords des écoles est impérative. Le nécessaire sera faitet chaque nouveau lieu dédié aux enfants (centre de loisirs, culturel, sportif et scolaire) aura ses abords sécurisés dès sa mise en service !

Les évolutions des capacités d’accueil des services de restauration scolaire ;

J’ai exploré plusieurs pistes, allant jusqu’à celle d’une cuisine centrale qui augmenterait notre capacité de repas proposés. Cela étant nous devons tenir compte des locaux existants et pour lesquels nous ne pourrons pas entreprendre de gros travaux dans un avenir proche, ces derniers étant récents… En effet, pour assainir et maîtriser nos finances nous devons être justes dans nos décisions.

L’adaptation des locaux et du mobilier scolaire aux enfants ;

La plupart des locaux qui accueillent nos enfants aujourd’hui ne bénéficient pas, et nous le déplorons, d’un entretien courant : peintures, rideaux, matériel usé par le temps…

Nous ne ferons pas, là encore, de dépenses inutiles mais nous offrirons aux élèves, enseignants et personnel des écoles des lieux de vie agréables. Nous en appellerons aux compétences de notre personnel technique pour l’entretien courant et veillerons à anticiper les besoins ; c’est une des raisons pour lesquelles je tiens à la présence régulière de l’élu aux affaires scolaires dans les écoles.

Le développement du numérique à l’école ;

Comme je vous le disais précédemment, nous contribuerons à préparer l’avenir des enfants. Dès le collège le numérique prend une place importante et chaque école élémentaire doit être équipée en ce sens. Vous l’aurez sans doute vu pendant notre campagne, le numérique  fait partie intégrante de notre fonctionnement.

L’adaptation des locaux aux activités pratiques dans les écoles pendant le temps scolaire et périscolaire ;

Très rapidement, nous devrons déterminer pour chaque école quelle est sa capacité d’accueil et comment la faire évoluer pour, notamment, la mise en place d’activités liées à la réforme des rythmes scolaires.

L’accueil des élèves en situation de handicap durant le temps scolaire et les activités périscolaires.

J’actionnerai la mise en conformité de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et, avec les instances décisionnaires (éducation nationale, caf…) développerai des postes d’auxiliaires de vie scolaire. Nous envisageons, à ce sujet, de proposer, avant tout recrutement, de privilégier notre personnel en place en proposant, via la formation, une évolution de carrière.

Faire vivre la coéducation dans les écoles et dans les communes

Je tiens à instaurer une communication constructive ainsi qu’une démocratie participative : Les familles ainsi que les professionnels de l’enfance doivent être associés à nos réflexions et décisions à travers, notamment des réunions publiques et des commissions techniques qui se constitueront au rythme des projets qui seront menés.

Créer dans chaque école un « espace parent » favorisant à la fois les rencontres et les échanges entre parents mais aussi avec l’ensemble des partenaires de la communauté éducative ;

Je souhaite créer un échange de qualité entre nos services, les familles et les enseignants. J’envisage, avec l’élu en charge du secteur scolaire, d’offrir aux familles la possibilité de communiquer facilement avec nous. Des permanences dédiées aux rencontres parents / élu, avec un compte rendu adressé à l’enseignant de l’enfant seront proposées. En revanche, nous ne sommes pas seuls décisionnaires quant à la vie des écoles, nous devons, et c’est bien normal, nous en référer au corps enseignant ainsi qu’à notre inspectrice d’académie.

Permettre à tous les acteurs de la communauté éducative de se réunir afin d’élaborer des projets communs à partir de diagnostics partagés.

En proposant une communication de qualité dans son ensemble, comme cela vous est proposé ci-dessus, c’est naturellement que des projets communs seront élaborés en tenant compte des diagnostics partagés.

Une restauration scolaire de qualité, accessible à tous ;

Trop d’enfants quittent la cantine le « ventre vide », nos repas arrivent de Manosque… Un travail de fond va être mené pour améliorer très largement ce service.

Garantir l’accès à la cantine pour tous les enfants ;

Comme indiqué plus haut, nous devons tenir compte de l’existant et du coût d’un tel projet, cependant une réflexion sera menée à ce sujet. Il serait déplacé de ma part de prendre, aujourd’hui, un engagement pour lequel je n’ai pas tous les éléments en main !

Une politique tarifaire équitable pour les familles ;

Bien entendu, toute la politique tarifaire sera réétudiée pour pallier aux éventuelles incohérences.

Que la restauration scolaire doit devenir un véritable temps éducatif ;

Je pense que nous, les adultes, devons veiller à préserver des temps de liberté à nos enfants pour qu’ils laissent libre cours à leur imagination, qu’ils jouent et se dépensent comme bon leur semble.

Comme le dit , au sujet de la pause méridienne, Mme Claire Leconte, chrono biologiste réputée :

« Elle doit impérativement être une pause, c’est-à-dire qu’elle doit permettre à tout enfant de se relaxer, de se décontracter, de se reposer, de déstresser. Son niveau de vigilance physiologique est à ce moment là, au plus bas ce qui signifie que tout effort à fournir pour exécuter quelque activité que ce soit sera beaucoup plus coûteux qu’à n’importe quel autre moment de la journée. »

Garantir le respect des normes et de la qualité nutritionnelle ;

Il est évident, qu’aujourd’hui plus que jamais, nous devons être très vigilants à la qualité des repas proposés. Je tiendrai compte de cet élément important dans les décisions qui seront à prendre pour l’amélioration du service de restauration scolaire.

Que la priorité soit donnée aux produits locaux et au développement de l’agriculture de proximité.

Cette priorité a effectivement toute sa place dans nos cuisines !  Cependant nous devons respecter des critères très stricts, tout ce qui se rapporte aux écoles étant très règlementé.

Cela rejoint le point abordé ci-dessus quant à notre vigilance lors de la prise de décisions.

Mon équipe et moi-même veillerons à respecter tous les lançonnais dans leurs opinions et chaque décision prise sera pour l’intérêt commun de tous.

Concernant la réforme des rythmes scolaires, nous estimons que la commune à un rôle majeur à jouer dans la mise en place d’un tel projet.

Pour cette raison, depuis plus d’un an, nous y tavaillons, sommes en contact régulier avec des communes voisines et avec certaines de nos associations pour proposer un projet de qualité qui nous permettra d’être force de proposition auprès de Madame notre inspectrice et du DASEN.

Enfin, je tenais à vous informer que nous avons adressé une copie de ce courrier à chaque association de parents d’élèves. En effet, les sujets abordés concernent toutes les familles et nous souhaitions que, le cas échéant, chacun puisse y avoir accès.

J’espère, Monsieur Veylon, avoir répondu à toutes vos demandes et vous prie de croire en mes sincères salutations.

Michel Mille

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